FILEP 2011

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Discours de clôture de Sy Cheryf

 

 

-     Mesdames, messieurs,

-     Chers participantes, et participants à la 3ème édition du Festival International de la liberté d’expression et de la presse (FILEP).

Je voudrais avant tout propos joindre ma voix à celles d’autres autorités de ce pays -  et non des moindres – qui m’ont devancée sur d’autres tribunes au cours de ce festival, pour saluer votre séjour sur la terre hospitalière du Burkina Faso.

Venus des quatre coins de l’Afrique, vous constituez de, par vos qualités respectives, un échantillon remarquable des hommes et des femmes des médias du continent africain.

Je voudrais ensuite réitérer mon soutien et mes encouragements aux initiateurs de ce Festival qui offrent périodique un cadre de réflexion sur la place et le rôle du journaliste dans nos sociétés, le devenir de la presse dans nos contextes économiques moroses, son rôle dans les Etats africains en quête de démocratie ou de son renforcement ; en un mot une tribune d’échanges sur les médias africains et les conditions des hommes et femmes qui y travaillent

Je me réjouis et vous félicite qu’au cours des travaux du colloque vous ayez mis en exergue la corrélation entre démocratie et liberté de presse et que vous vous engagez à faire en sorte que l’une et l’autre chemine dans une dynamique complémentaire.

-     Mesdames, Messieurs

-     Chères participantes et participants

La tenue du Festival International de la liberté de la presse donne lieu à des distinctions décernées à celles et ceux qui se sont le mieux illustrés dans le journalisme d’investigation. C’est un genre journalistique - et je ne vous apprends rien - qui exige beaucoup d’engagement  et de rigueur. C’est généralement dans la pratique de ce genre que beaucoup de journalistes laissent leur vie. Le prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation couronne et encourage les meilleures œuvres dans ce genre ; mais surtout vise à perpétuer la mémoire de celles et ceux qui y ont sacrifié leur vie en raison de leur soif de vérité. Aussi, je voudrais réitérer mes félicitations aux lauréats de cette édition : Madame Zenabou TAPILGA du Burkina et Monsieur Anas du Ghana.

Ils illustrent parfaitement par leurs œuvres ce qu’est le rôle social du journaliste dans la société. Certes, le hasard a voulu que l’investigation porte sur le même thème : la prostitution, un phénomène  social qui gangrène aujourd’hui nos sociétés, spolie des femmes et jeunes filles mineures de leur droit, pour ne pas dire qu’il les déshumanise.  Car au-delà de la thématique c’est le professionnalisme de l’une et de l’autre qui a été honoré. Par delà leur succès il est à retenir que le journalisme d’investigation suppose non seulement une maîtrise des techniques journalistiques mais aussi, une dose d’engagements de conviction en des valeurs humaines et sociales. Aussi, tout en leur réitérant mes félicitations je formule le vœux que les éditons futures couronnent des œuvres d’aussi belles factures, voire plus, et dans d’autres domaines.

Je formule également le vœu que des œuvres télévisuelles à l’avenir figurent dans le palmarès du prix.

Je voudrais enfin saluer les efforts du jury et surtout les recommandations formulées en vue d’améliorer la participation des candidats et candidates.

Sur ce, je souhaite un bon retour à tous les festivaliers dans leur familles et pays respectifs. Je déclare clos la cérémonie de remise du Prix Norbert Zongo du Journalisme d’Investigation, édition 2009.

Bonne soirée.

 



03/11/2011
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