Mathatha Tsédu, Afrique du Sud
Vous avez participé en 2007 à la 2ème édition du Festival International de la Liberté d'expression et de la presse (FILEP) de Ouagadougou. Qu'en avez-vous retenu? Quelle impression vous est il restée de ce festival?
Je n’avais jamais été au Burkina. Cela a donc été une expérience instructive. J’ai découvert Norbert
Zongo et la lutte pour la liberté des medias au Burkina. J’ai pu aussi voir comment, en tant qu’Africains, nos destins sont liés quelque soit la partie du continent où l’on vit. L’impression qui m’est restée, c’est que cela a été un festival chaleureux accompagné de discours sérieux et de musique lors des soirées où l’on a vu des artistes militants qui bouleversent l’ordre établi. Une autre impression qui m’est restée, c’est la marche à 40° à l’ombre jusqu’au cimetière. Cela a été difficile mais très touchant.
Le Thème de la 3ème édition est : "De Windhoek 1991 à Ouagadougou 2009 : Bilan & Perspectives de la Liberté de la Presse". Que vous inspire ce thème ?
Je pense que le thème est pertinent, particulièrement parce que ces idéaux inscrits dans la déclaration de Windhoek demeurent aussi pertinents qu’ils ne l’étaient en 1991. Le festival de cette année ne doit pas seulement jeter un regard sur le chemin parcouru depuis 91, mais développer des stratégies pour la mise en œuvre de la déclaration partout sur notre continent.
Mathatha Tsédu
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