Programme du FILEP 2011
PREMIERE JOURNEE/ mercredi 23 novembre 2011 |
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8h00-9h00 |
recueillement sur la tombe de Norbert Zongo
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9h00 - 9h30 |
INSTALLATION DES PARTICIPANTS ET ALLOCUTION DE BIENVENUE - CNP-NZ (JUSTIN COULIBALY, vice-président du Comité d’organisation)
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session i président : STANISLAS NKUNDIYE rapporteur : koffi ametepee |
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9h30 - 10h15 |
- Journée mondiale d’action contre l’impunité Intervenant : MFWA-MBDHP Maître Halidou OUEDRAOGO & Chrisogone Zougmoré
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10h20 – 11h05 |
- La déclaration de Table Mountain et ses avancées Intervenant : BOUBACAR DIALLO (Président de la Maison de la Presse du Niger) CHANSA VERONICA K. KABWELA (membre du comité exécutif)
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11h05-11h20 |
Pause-café |
11h30– 12h15 |
- Les NTIC remplaceront-elles à terme la communication orale et le support papier ? Intervenant : SAMBA KONE, Président du RIAM (Réseau des Instances Africaines d’Autorégulation des Médias) |
12h25 – 13h00 |
Ouverture officielle et visite du marché du commerce équitable |
13h00 – 14h00 |
Déjeuner |
14h30 – 16h00 |
Réunions connexes :
Intervenants : FAJ-UJAO-TAEF-FAMCP |
16h30 – 17h30 |
VERNISSAGE DE L’EXPO PHOTO ET CARICATURE Intervenants : CNP-NZ |
A partir de 17h |
Animation et Projection de Films suivis de débats sur le site du FESPACO Intervenants : SEMFILMS |
deuxieme jour / jeudi 24 novembre 2011 |
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Installation des participants et des invites |
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9h00 - 9h15 |
allocution de bienvenu Intervenants : - Président du Comité d’organisation - Mot de Bienvenu du Président de l’UJAO |
9h15 – 10h00 |
allocution d’ouverture Intervenants : - Hassan Syla, Ministre Tchadien de la Communication . - Pansy TLAKULA, rapporteur spécial sur la liberté d’expression et l’accès à l’information en Afrique (Commission Africaine des droits humains et de peuple) Discours d’ouverture de Son Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Rock Marc Christian KABORE |
10h00-10h30 |
COCKTAIL
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session ii media, élection et gouvernance president : ABDOURAMANE OUSMANE Président ONC (Observatoire National de la Communication du niger) RAPPORTEUR : MAHAMADOU TALATA MAIGA |
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10h30-11h00 |
exposes preliminaires : - Présentation de la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance Intervenant : Honorable Alassane SAWADOGO, Président du CAUCUS de l’Afrique de l’Ouest du Parlement Panafricain.
- La charte Africaine permet-elle l’émergence ou la construction d’Etats Developpementistes en Afrique ? Intervenant : PROFESSEUR EMMANUEL NNADOZIE, Economiste principal et Directeur de la Division en charge du développement économique et du NEPAD, représentant Monsieur ABDOULIE JANNEH, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique. |
panel i élection et démocratie
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11h00-11h45 |
- Dans quelles mesures la charte africaine peut-elle contribuer à la crédibilité, la transparence et l’équité des processus électoraux en Afrique ? Intervenant : Professeur Luc Ibriga, enseignant à l’université de Ouagadougou
- La charte et les changements anticonstitutionnels. Entre théorie et réalité ? Intervenant : Abdou Latif Coulibaly, Journaliste Ecrivain, directeur de la Gazette.
- Quel rôle les médias peuvent ou doivent jouer dans la vulgarisation des valeurs promues par la charte ? Intervenant : Germain NAMA, Directeur de Publication du journal L’Evènement
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11h45-12h30 |
Discussions |
13h00-14h00 |
Déjeuner |
panel ii media et transparence des élections président : professeur serges theophile balima rapporteur : boureima diallo |
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14h30-15h15 |
- rôle des médias et de la société civile dans la gouvernance électorale. Intervenant : Professeur Mahamade SAWADOGO, enseignant à l’Université de Ouagadougou.
- Le rôle des médias dans la transparence des élections en Afrique centrale Intervenant : Professeur Marie Soleil Frère
- Le rôle des médias pour la transparence des élections en Afrique occidentale Intervenant : Mahamane Hamèye CISSE, Directeur du Journal "Le Scorpion" Coordinateur délégué de l'Institut pour la Démocratie et l'Education aux Médias au Mali (IDEM)
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15h15-16h00 |
discussions |
18h30-20h00 |
Projection de films suivis de débats |
troisieme jour /vendredi 25novembre 2011 |
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session iii de l’accès a l’information |
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panel i plateforme africaine d’accès a l’information président : Ms. Faith Pansy Tlakula rapporteur : saidu arji |
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9h00-9h30 |
- Le droit d’accès à l’information, une plus-value pour la gouvernance démocratique ? Intervenant : Abdoul Karim Sango, Expert en droit des médias.
- Présentation de la Plateforme panafricaine d’accès à l’information et de son plan d’action Intervenant : Fatou Jagne Senghor, Article19
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9h30-10h15 |
discussions |
10h20-10h40 |
Signature de l’APPAI par les OSC |
10h45-11h |
Pause café |
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panel ii d’une loi spécifique sur l’accès a l’information président : makan kone (president maison de presse mali) rapporteur : guezouma sanogo |
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11h00 – 12h00 |
- Aperçu du projet de loi modèle sur l’accès à l’information pour les Etats membre de l’union africaine Intervenant : M. Eric Zoungrana, Conseiller des affaires étrangères, Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, Burkina Faso
- Partage d’expérience avec les pays ayant une loi sur l’accès à l’information (Niger, Guinée Conakry, Liberia, Nigeria, Afrique du Sud, Ouganda, Ethiopie…)
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12h00– 12h30 |
Discussions |
13h00 – 14h00 |
Déjeuner |
acte du colloque président : pierre dabire rapporteur : talata maiga |
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14h30 – 15h45 |
Adoption des résolutions et recommandations du Colloque |
reunion regionale de la dtm (declaration de table mountain) président : Amadou C. Kanoute rapporteur : Boubacar diallo |
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14h30 – 15h45 |
Rencontre sur la Déclaration de Table Mountain avec les responsables d’organisations et des médias de l’Afrique de l’ouest |
CEREMONIE DE CLÔTURE DU COLLOQUE 2011 |
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16h00 – 16h30 |
- lecture des motion, recommandation, résolution - mot de Amadou Maktar Ba (Africa Media Initiative) - mot de pansy tlakula - mot de clôture du ministre de la communication du Burkina faso |
SOIREE GALA |
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20 h-22h30 |
remise du prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation |
26 NOVEMBRE 2011 |
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09h-13h |
SORTIE SUR BAZOULE |
20h-00h |
CONCERT POPULAIRE |
FILEP 2011: Consolider le cordon ombilical "médias et démocratie"
Renforcer la liberté d’expression et de la presse en vue d’encrer et d’approfondir la démocratie en Afrique, c’est le but ultime que s’est assigné le Festival International de la Liberté d’Expression et de Presse (FILEP) dès sa création. Pour l’édition 2011 et en rapport avec l’actualité, le festival se tient autour du thème « Médias, élections, démocratie et bonne gouvernance en Afrique». Un combat permanent pour une Afrique plus démocratique et plus protectrice des journalistes.
On le sait, on ne peut parler de démocratie sans liberté d’expression effective à tous les niveaux. Les médias par leur rôle constituent en même temps le canal par lequel s’exerce cette liberté d’expression et aussi le moyen de formation de l’opinion publique sur les enjeux politiques, économiques et socioculturels. Dans l’accomplissement de cette mission d’intérêt public, les journalistes sont souvent menacés, emprisonnés et même tués. Il faut donc les protéger et protéger leur métier pour des sociétés de paix, de responsabilité et d’égalité. C’est là la mission du FILEP.
Forum d’échanges sur la situation de la liberté de presse et les conditions d’exercice du métier de journaliste en Afrique, le FILEP réunit cette année du 23 au 26 novembre à Ouagadougou, les Associations et Organisations des Editeurs de Presse en Afrique et dans le monde ; les Unions des Journalistes en Afrique et ailleurs dans le monde. a celles- ci s’ajoutent les membres de la Fédération Africaine des Maisons et Centres de Presse (FACMP) ; les représentants des organisations des droits des médias en provenance de l’Afrique et d’ailleurs ; les organisations de défense des droits humains et des personnalités importantes des médias. Le Festival est aussi une occasion offerte pour discuter du lien nécessaire entre liberté de presse et approfondissement de la démocratie qui, dans la pratique, pose un problème entre journalistes et pouvoirs d’Etats.
2011 et 2012 sont des années particulièrement électorales en Afrique, la présente édition du FILEP mènera non seulement la réflexion sur le rôle des médias dans la couverture des élections et dans la surveillance de la gouvernance post électorale, mais aussi la contribution de la presse dans la vulgarisation de la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance.
Le Festival permettra également de rendre hommage aux journalistes africains, en particulier ceux qui sont inquiétés, emprisonnés ou assassinés dans l’exercice de leur profession ; de mettre en exergue et encourager les promotions de la liberté d’expression, des droits humains, de l’Etat de droit et des autres aspects de la démocratie mis à mal en Afrique.
Le Centre National de Presse Norbert Zongo vous donne rendez- vous du 23 au 26 novembre prochain à Ouagadougou au Burkina Faso pour des réflexions et des actions de promotion de la liberté d’expression et des droits humains.
Concours de récompense des oeuvres en photo, caricature et dessin de presse
Le Centre National de Presse Norbert ZONGO (CNP-NZ) à le plaisir de porter à la connaissance de tous les photographes, caricaturistes et dessinateurs de presse professionnels (travaillant dans un organe de presse ou Freelance) qu’il organise dans le cadre du Festival International de la Liberté d’Expression et de presse (FILEP) qui se tiendra du 23 au 26 novembre 2011 à Ouagadougou, un concours pour récompenser les meilleures œuvres en photo, caricature et dessin de presse.
A cet effet, il invite les photographes, caricaturistes et dessinateurs de presse à proposer des œuvres sur le thème : « Médias et élections en Afrique ».
Chaque photographe et caricaturiste ou dessinateur est invité à déposer trois (03) œuvres au maximum, au format 24X30. Il est demandé aux photographes de joindre à chaque œuvre un court texte explicatif.
Les œuvres devront parvenir au Centre National de Presse Norbert ZONGO, sis à Petit Paris, au plus tard le 15 novembre 2011.
Le Centre National de Presse Norbert ZONGO invite également toute personne intéressée à proposer des poèmes sur la liberté d’expression et de presse à se faire enregistrer au secrétariat avec ses poèmes. Pour tout renseignement, contacter le Centre National de Presse Norbert ZONGO au 50 34 41 89 ou 50 34 37 45.
FILEP 2017 : les participants lancent un appel contre l'impunité depuis Sapouy
L’Appel de Sapouy contre l'impunité
Le 13 décembre 1998 le corps de notre confrère Norbert Zongo a été retrouvé calciné dans sa voiture, avec trois de ses compagnons, ici même à Sapouy, en ces lieux précisément, à une centaine de kilomètres de Ouagadougou. Sous la pression du peuple burkinabè et des défenseurs des droits de l’Homme et de la liberté de la presse, le régime d’alors avait mis en place en janvier 1999, une Commission d’enquête indépendante (CEI). Les conclusions de cette commission indiquent clairement que Norbert Zongo a été assassiné pour des motifs purement politiques parce que l’intrépide journaliste d’investigation dérangeait par ses révélations sur la mort de David Ouédraogo, le chauffeur de François Compaoré, petit frère du Président Blaise Compaoré.
Six suspects sérieux ont été identifiés. Tous des militaires du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). En janvier 2001, la justice burkinabè procède à l’unique inculpation de l’Adjudant Marcel Kafando « pour assassinat et incendie volontaire ».
Ce militaire peut-il avoir agi sans l’aval de ses supérieurs hiérarchiques aussi bien politiques que militaires ? Assurément non !
Non satisfait de ne rien faire pour que la lumière soit faite sur ce dossier de crime, la Justice en collision avec l’Exécutif politique a rendu le 18 juillet 2006 une ordonnance de non-lieu dans l’affaire Norbert Zongo, abandonnant ainsi donc toute poursuite contre l’unique inculpé Marcel Kafando qui, lui-même, décédera plus tard le 23 décembre 2009. Deux autres suspects sérieux sont déjà morts.
François Compaoré, qui avait été entendu par le juge d’instruction comme simple « témoin », n’avait jamais fait l’objet de poursuites.
Ce n’est qu’à la faveur des changements politiques majeurs qu’a connu le Burkina Faso en 2014 avec la fuite de Blaise Compaoré, que François Compaoré, celui qu’on présentait comme « le petit président », a été inculpé et mis sous le coup d’un mandat d’arrêt international en mai 2017.
Le 29 octobre 2017, il sera interpellé à l’aéroport Roissy Charles- De-Gaule à Paris en France avant d’être relâché le lendemain et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire français sauf sur autorisation spéciale de la justice.
En mars 2014, la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples basée à Arusha en Tanzanie, saisie de cette affaire Norbert Zongo, conclut que « l’Etat défendeur n’a pas agi avec la diligence due dans la recherche, la poursuite et le jugement de l’assassinat de Norbert Zongo et de ses trois compagnons. La cour note en conséquence que l’Etat défendeur a violé sur cet aspect le droit des requérants à ce que leur cause soit entendue par les juridictions nationales tel que garanti par l’article 7 de la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples».
Au regard de tout ce qui précède, tout en fondant l’espoir que la vérité finira enfin de triompher sur le lâche assassinat de notre confrère et de ses trois compagnons que sont Ablassé Nikiéma, Blaise Ilboudo, Ernest Zongo, les participants à la 7ème édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP), réunis du 8 au 11 novembre 2017 à Ouagadougou,
1- Appellent l’Etat burkinabè à tout mettre en œuvre pour une diligence dans la procédure judiciaire et dans ce sens, à ne ménager aucun effort pour l’extradition de François Compaoré, le principal inculpé dans ce crime odieux et imprescriptible.
2- Appellent la Justice burkinabè à se réconcilier avec son Peuple et la marche de l’Histoire, elle qui bénéficie aujourd’hui d’un cadre juridique et économique favorable à son indépendance grâce au sacrifice dû à l’Insurrection populaire.
3- Appellent le Peuple burkinabè, la Presse, les défenseurs des droits de l’Homme au Burkina Faso, en Afrique et dans le monde à maintenir la pression pour la lumière et la justice pour Norbert Zongo et ses trois compagnons.
19 ans d’impunité, ça suffit !
Vive la liberté de la presse !
Justice pour Zongo !
Sapouy, le 11 novembre 2017
Journalisme d’investigation : Emmanuel Mayah, Sebgo d’or du Prix Norbert Zongo 2017
Une soirée gala de remise de prix a eu lieu le 11 novembre 2017 au Mess des officiers de Ouagadougou dans le cadre de la 7e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP). A l’occasion, le Prix d’excellence Norbert Zongo en journalisme d’investigation, le Prix de la meilleure journaliste burkinabè 2017 et celui en photojournalisme ont été remis aux différents lauréats.
Concernant le Prix Norbert Zongo, c’est Clémence Tuina de la Radio nationale du Burkina qui a été primée en catégorie radio pour son reportage »Esclave un jour, esclave pour toujours ». Elle a reçu une enveloppe de 1 million de F CFA, un trophée et une attestation. En pressé écrite, le lauréat est Emmanuel Mayah du Nigeria pour une enquête sur le martyre des Biafrais (voir encadré). Une enveloppe de 1 million de F CFA, un trophée et une attestation ont été remis à sa représentante. Cette dernière est restée sur le podium pour recevoir pour le même journaliste nigérian le Sebgo d’or qui récompense la meilleure des œuvres en compétition dans toutes les catégories. Une autre enveloppe de 1 million de F CFA, un autre trophée et une autre attestation sont tombés dans son escarcelle.
Deux prix d’encouragement de 500 000 F CFA chacun ont été donnés à deux journalistes de télévision dont toutes les œuvres de la catégorie ont été disqualifiées. Il s’agit de Christian Loka du Cameroun et de Patrick Mayoyo du Kenya.
Du côté du Prix de la meilleure journaliste burkinabè, la lauréate de 2017 est Habibata Wara de Carrefour Africain (le mensuel des Editions Sidwaya) pour son reportage intitulé « Logements sociaux de Bassinko : l’arnaque sous couvert de bonnes intentions ». Elle a reçu une enveloppe de 1 million de F CFA, un trophée et une attestation. Le jury, qui a travaillé sur 19 œuvres, a décerné une mention spéciale à Clémence Tuina qui a reçu, pour ce faire, d’une enveloppe de 500 000 F CFA et d’une attestation.
La soirée de remise a débuté par la proclamation du palmarès du Prix en photos de presse et caricatures. A ce niveau, l’unique prix en photojournalisme est revenu à Adjata Kaboré, photographe indépendante, pour sa photo légendée « Tu ne filmes pas ». Elle a reçu 400 000 F CFA et une attestation. Des prix d’encouragement ont été décernés à chacun des deux caricaturistes qui ont fait acte de candidature.
S.D